Algérie : Pétrole et Gaz, à sec les réserves ?

Algérie : Pétrole et Gaz, à sec les réserves ?

5076081-7576748.jpgAlger : Les projections les plus optimistes donnent l’Algérie pour importatrice nette de pétrole dés 2020.

Le PDG de lacompagnie publique algérienne des hydrocarbures,Sonatrach a déclaré que «en déclin est la production des hydrocarbures en Algérie».

Il expliqua : «Pour la production, nous avons toujours dit que nous avons des réserves modestes», ajoutant qu’elles ne sont suffisantes que «pour satisfaire les besoins à court terme locaux et à l’exportation».

Commentant ses annonces forts inquiétantes pour l’Algérie qui assoit exclusivement son économie sur les rentes petro-gazières, un ex-patron de la Sonatrach cité par le quotidien algérien Al Watan, abonda dans le même sens que son successeur en fonction.

En effet, Abdelmadjid Attar, confirma que le régime avait vu s’allumer le voyant rouge des puits dés 2007, mais il n’en fit rien pour créer une alternative qui sauverait de la faillite, le pays : «Les plus gros gisements algériens qui contribuent à l’essentiel de la production, qu’ils soient en association ou opérés par Sonatrach seule, commencent à vieillir» relève t il.

Il avoua que l’Algérie court à un double stress, le tarissement de sa mono-source de revenu et le très peu d’intérêt pour le pays, des investisseurs étrangers y compris les compagnies d’explorations petro gazières.

Des observateurs du secteur en Algérie vont avec beaucoup d’optimisme repousser l’échéance du plein dessèchement des ressources à 2020 pour le pétrole et 2030 pour le gaz.

Sursautant, le régime, rapporte Al Watan, tente de rafistoler une nouvelle loi sur les hydrocarburessusceptible de relancer l’intérêt des investisseurs étrangers, il avance également avec beaucoup de soubrettes, des chiffres sur les réserves en gaz de schiste et les gisements offshore que l’ex patron de laSonatrach a dit «qu’ils ne pourront y contribuer que de façon modeste».

Depuis 1962 date de naissance de l’Algérie, le régime a puisé ses budgets pour ses dépenses injustifiés, de manières sèches dans les rentrées en devises des exportations d‘hydrocarbures, évitant insistemment d’en faire des capitaux à investir, pour l’implantation d’une économie productrice qui aurait pu faire du peuple algérien l’un des plus prospère du continent.