Se sachant concurrencer par le groupe catalan CNA, une référence dans le monde en matière de fabrication d’électroménager, le patron de Cevital qui avait fait une première offre pour la reprise des actifs industriels de l’usine espagnole (basée en Catalogne), vient d’augmenter la mise.
En effet, c’est aujourd’hui que le tribunal commercial catalan devait se prononcer sur les différentes offres. Issaâd Rebrab avait mis sur la table la bagatelle de 18 millions d’euros avant de placer la barre très haut pour atteindre les 23 millions d’euros, avec en prime un plan comportant 1450 emplois, dont 450 directs la première année, en plus d’un millier indirects. Avec la ferme intention de passer à 520 emplois en 2019. C’est ce que rapporte dans son édition de cet après-midi le quotidien économique espagnol « Cinco Días ». Cela, tandis que son concurrent a proposé 16,2 millions d’euros.
En mettant la barre très haut et en s’engageant à développer l’industrie électroménagère, le patron de Cevital ne compte pas lâcher prise. Il a en effet proposé de maintenir l’activité pour la fabrication du petit électroménager, mais de la développer aussi en allant à la conquête du marché des climatiseurs, machines à laver et appareils de cuisson qu’il compte fabriquer sur le même site.
Rappelons que le groupe Cevital a déjà acquis une grande partie du groupe Fagor en France en avril dernier. D’ailleurs, la relance de la production a été quasi immédiate puisqu’elle s’est faite au milieu du mois dernier. En Algérie, ce même groupe d’électroménager prévoit de construire une usine à Sétif en investissant près de 200 millions d’euros.
Faouzia Ababsa
