A dix mois de la prochaine échéance présidentielle, Vers une candidature unique des islamistes?

A dix mois de la prochaine échéance présidentielle, Vers une candidature unique des islamistes?

UNE.jpgNos sources révèlent qu’une sorte de «cahier de charges» est en passe d’être établi et qui tracera les lignes rouges à ne pas dépasser. Les promoteurs de cette initiative proposeraient donc une sorte de contrat-programme aux personnalités citées plus haut et au candidat du consensus islamiste.

Des sources générale ment bien informées ont révélé à Ouest Tribune qu’une initiative regroupant plusieurs partis islamistes, visant à créer un vaste rassemblement politique sera rendue publique bientôt.

Pilotée par les ténors de la mouvance islamiste nationale, la nouvelle organisation qui, disent les mêmes sources concernera aussi les mouvements de jeunes et de femmes, ainsi que quelques petits syndicats, se donne pour principale mission de regrouper tout le potentiel électoral acquis à la cause fondamentaliste autour d’une seule candidature pour la prochaine élection présidentielle.

Nos sources soulignent qu’aucune formation politique n’aura une présence plus importante dans un vaste conglomérat conduit par des noms connus de la scène islamiste nationale.

Les personnalités censées commander aux destinées de cette nouvelle initiative seront triées sur le volet et devront faire le plus large consensus autour de leur probité et désintéressement à la chose politique en matière de prise de pouvoir.

En d’autres termes, les personnalités «élus», ne devront avoir aucun rôle politique futur. Ce ne seront que des catalyseurs au profit du candidat de la mouvance islamiste.

Nos sources révèlent qu’une sorte de «cahier de charges» est en passe d’être établi et qui tracera les lignes rouges à ne pas dépasser. Les promoteurs de cette initiative proposeraient donc une sorte de contrat-programme aux personnalités citées plus haut et au candidat du consensus islamiste.

La chose serait prise au sérieux au point où l’on parle d’une «primaire» entre quelques prétendants à la magistrature suprême dans la famille islamiste algérienne. Ce seraient de «grands électeurs » qui départageront les candidats. Cette démarche n’est pas la seule option sur la table des négociations, mais il est clair néanmoins que les tractations vont bon train et les ambitions commencent à s’afficher dans certains bureaux.

On négocierait même des postes de Premier ministre de ministres en contre partie de soutiens. Si ce «mouvement» voit le jour, il solliciterait «l’aide» de l’Occident pour garantir un maximum de transparence dans la gestion de la prochaine élection présidentielle.

Dans cette «aide», beaucoup de choses pourraient être mises. A ce propos, les mêmes sources précisent que les agissements des islamistes algériens sont suivis de près et tout un dispositif sera mis en oeuvre pour vérifier la légalité des opérations qui seront engagées pour la mise en place du «mouvement», notamment sur les aspects de financement.

Cela dit, même si l’on prête aux islamistes algériens une volonté de fédérer leurs énergies, rien n’indique qu’ils réussiront dans leur entreprise. Jusqu’à l’heure actuelle le projet est encore embryonnaire.

Smaïl Daoudi