C’est l’événement le plus important à l’échelle africaine pour le secteur.
Ce dernier en est à sa 18e édition. M.Kaci Djerbib, directeur de communication de cet événement économique, rappelle que l’avantage est donné aux entreprises nationales qui participent en force à cette manifestation. Ils sont au total 1200 exposants, dont 640 étrangers venus de 26 pays, à s’accaparer une surface de 44.000 m2. M.Djerbib précise que ce carrefour du bâtiment est exclusivement dédié aux professionnels. «Ce salon est hautement professionnel et voit la participation exclusive des producteurs.» affirme-t-il, en ajoutant que ce rendez-vous spécialisé est aux normes actuelles des plus grands salons mondiaux. «Il est le premier en importance en Afrique» souligne-t-il. Véritable plate-forme d’échanges, le Bâtimatec, se veut cette fois une vitrine de la production nationale, surtout qu’il a lieu dans un contexte temporel qui voit une vertigineuse dégringolade du prix du baril de pétrole. Aussi, le slogan «Consommons algérien» ne peut que prendre tout son sens en cette occasion.
Les organisateurs ont, en fait, voulu mettre en avant les entreprises nationales productrices afin de mettre en évidence la qualité des matériaux «made in Algérie», alors que la dynamique économique, sous-tendue par un effort de construction est manifeste, avec à la clé une importante manne financière allouée à l’investissement à l’horizon 2019, laquelle manne servira pour les besoins en infrastructures, notamment.
Le Batimatec qui se poursuivra jusqu’au 7 de ce mois, constitue le giron de l’ensemble des branches des industries de la construction et des travaux publics ainsi que les technologies de pointe pouvant contribuer à la réalisation des différents projets en la matière, actuellement en cours en Algérie.
En marge de l’événement, les organisateurs prévoient également des journées techniques et des conférences-débats placées sous le thème central de «la valorisation et de la promotion de la production nationale».La première journée de ce cycle a lieu aujourd’hui. Elle est réservée au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville et porte sur la présentation de communications variées, notamment le thème relatif au rôle du Centre national de l’ingénierie de la construction (Cnic) pour la valorisation et la promotion de la production nationale en termes de maîtrise d’ouvrage mais également sur l’industrialisation du bâtiment dans le cadre de la réalisation des programmes de logements avec comme objectif un meilleur rapport qualité-prix-confort. Figurent au menu d’autres thèmes comme la prévention du risque sismique, la réhabilitation du vieux bâti ainsi que la démarche partenariale du secteur avec les organisations patronales pour la promotion de l’outil national de réalisation, de même que les avantages fournis par la production nationale, dans les cas du ciment et du béton de Lafarge Algérie. Plus tard, le cycle de conférences verra la participation du groupe Lafarge Algérie et le groupe des sociétés Hasnaoui. Est également prévu le thème de l’industrie algérienne des terres cuites. Ce dernier comportera les sujets les plus variés allant de la construction en briques au procédé d’extrusion en passant par le contrôle qualité, la préparation et l’isolation, sous la conduite des principaux acteurs algériens mais aussi de partenaires étrangers.
