Les propriétaires de logements sociaux concernés : Les OPGI veulent récupérer leurs dettes

Les propriétaires de logements sociaux concernés : Les OPGI veulent récupérer leurs dettes

Avec des créances de plus de 31 milliards de dinars, les OPGI vont tenter de récupérer les dettes des propriétaires de logement sociaux locatifs. Les souscripteurs auront à payer soit la totalité ou par tranches. Les milliers de propriétaires de logements sociaux se sont endettés sur les loyers qu’ils devaient assurer mensuellement. Avec une ardoise qui frôle des milliards, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme Abdelmadjid Tebboune a réitéré que le  » problème des créances reste posé  » en indiquant que  » le grand nombre de loyers impayés a mis en difficultés les OPGI « . Avec une situation embarrassante, les OPGI vont devoir récupérer les loyers tout au long des mois qui vont venir. Pour un propriétaire d’un logement public locatif, le loyer de 1200 DA par mois et au maximum 3000 DA avec les charges locatives, représente un loyer dérisoire par rapport aux charges locatives des autres formules tels que celle de l’AADL ou le LPP. Mais pourquoi les acquéreurs s’entêtent à ne pays payer leurs loyers ? La réponse selon les OPGI est que certains propriétaires disent qu’ils « ne disposent pas de moyens  » et d’autres considèrent que le logement octroyé par l’Etat est  » gratuit  » et surtout pour les couches moins aisées de la société. Ce raisonnement est injustifié selon les responsables des OPGI à qui il convient de gérer ces immenses parcs de logements. Selon une source bien indiquée, une commission sera mise sur pied avant la fin de ce mois et qui va plancher sur les mesures qui vont arranger les deux parties. Dans une précédente édition, on a signalé que dés le mois de mars au plus tard, les retards de paiement devront trouver au moins être récupérés. Mais pour l’heure, les différentes OPGI vont lancer des avis à touts les retardataires pour payer soit en totalité toutes les charges de l’année 2016 ou soit par tranche. Un moratoire sera établi en fonction des impayés et tout récalcitrant face au non-paiement sera mis en demeure et sera poursuivi en justice s’il le faut. Notons que l’Etat a mis en vente le parc de logements sociaux qui a été livré avant 2004. Pour faciliter la tâche, les acquéreurs peuvent payer en tranches la totalité de l’acquisition ou soit par lots. L’opération qui a été lancée en 2014 a été relancée encore une fois l’année qui vient de s’écouler. Les logements sociaux ne connaîtront pas une augmentation de leurs coûts et leurs prix de cession selon le tarif du mètre carré et la surface occupée seront donc maintenus. Il faut convenir toutefois que les prix du mètre carré qui sont soutenus pour l’habitat social, peuvent connaître une petite augmentation. Mais cela ne peut se faire avant que la cession de tout le parc construit avant 2004 ne soit définitive. C’est là une assurance du ministre qui pour le moment estime que l’Etat ne se dessaisira pas du logement social qui continuera à être soutenu.